Comment l'aborder : Pas facile de tenter d'apprivoiser cette pourtant si belle danse. Lorsque la musique est swinguée, l'échappatoire des lindy-hoppeurs est toute trouvée grâce à la similitude des tempos, mais pour le reste du répertoire, il faudra bien se jeter à l'eau et passer sans doute beaucoup de temps à travailler les épaules menantes, et autres pas de plume. Bon courage, mais le plaisir de la réussite est au bout du travail et c'est bien là l'essentiel.
Le Slow Fox
Un peu d'histoire : Apparue en France à la fin de la première guerre mondiale avec l'arrivée des premiers américains venus combattre avec les alliés, cette danse, comme beaucoup d'autres d'ailleurs avait pris naissance dans les quartiers noirs de New York. Lorsque les danseurs "blancs" s'en saisirent, le rythme s'accéléra en même temps que l'allure générale s'assagissait. Passée par les professeurs de danse anglais qui allaient lui donner sa structure actuelle, elle ne fit son apparition comme danse de salon qu'aux championnats du monde de 1922 à Londres.
Quelques notions : Réputée pour être la danse de salon la plus difficile à exécuter, elle reste l'apanage des danseurs chevronnés qui doivent donner à leur interprétation une allure toujours fluide, sans temps d'arrêt avec un déplacement constant durant toute l'interprétation du morceau musical. La vitesse de la musique est de 30 mesures (à quatre temps) par minute : 30 bpm.
Les pas les plus nécessaires pour les déplacements dans l'exécution de la danse sont le chassé, les trois pas et le pas de plume qui permettent d'agrémenter la chorégraphie de très nombreuses figures sur un rythme où les lents et les vites se succèdent un peu comme dans le quick step dont l'origine est relativement similaire.
